Dans ce mémoire, j'ai mis l'accent, plus particulièrement, sur l'ironie de la religion que l'auteur a mis en exergue tacitement dans ce roman.
En lisant ce mémoire, vous allez comprendre tous les enjeux de l'auteur autour de sa vision en ce qui concerne la religion.
Extrait du mémoire :
La littérature du vingtième siècle est caractérisée par la remise en question des genres littéraires. Le roman commence à réfléchir sur lui-même, à préciser son esthétique. Il veut contribuer à dévoiler l’énigme de la vie, comme un moyen plus approfondie de l’homme et du monde. Avec les deux guerres mondiales, les vérités traditionnelles et les certitudes ont été renversées. Les auteurs commencent à traiter de nouveaux sujets, explorer des nouvelles voies et ouvrir le genre narratif a des possibilités inédites. Ils revendiquent donc leur affranchissement et leur mépris des morales convenues.
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Ainsi on constate l’apparition d’une nouvelle Gertrude, consciente de sa beauté féminine, se manifeste par sa question sur sa coquetterie. Ce qui prouve que la femme est présente en elle. Cette question plonge le pasteur dans un embarras certain, et décide ensuite de lui cacher sa beauté féminine et lui faire croire que c’est la beauté de l’âme qui prime. Mais après, ses idées malicieuses et pleines d’hypocrisie se heurtent violemment avec l’essence de la réalité, et la cécité de Gertrude s’amenuise pour s’effacer complètement au moment où elle recouvre la vue grâce à une opération chirurgicale réussite. Elle devient lucide de plusieurs choses ; de son amour pour Jacques, du mal qu’elle a causé à Amélie, et surtout de l’amour du pasteur et sa stratégie vicieuse pour cacher ce sentiment. Cette réalité découverte conduit Gertrude à la mort qui est pour elle, une échappatoire, un Salut loin d’une vie hideuse pleine de perfidie et de mensonge.