Etude complète en trois parties de [b]l'image de la femme dans la littérature du Moyen-Âge[/b].
Analyse du rôle et de la portée de la femme dans les oeuvres du Moyen-Âge. Etude axée principalement sur les personnages féeriques (Dame du Lac et fée Morgane) qui revêtent une importance capitale au sein des écrits du Moyen-Âge.
Analyse très développée réalisée durant ma cinquième années de lettres modernes.
[u]Extrait de l'exposé [/u]:
La littérature médiévale, rédigée essentiellement par une élite qui possède une vaste culture officielle et destinée à une élite qui détient le pouvoir, porte l'empreinte d'une autre culture dite « folklorique ». Cette culture s'oppose largement à la culture savante qui se confond au Moyen Age avec la culture cléricale. L'Occident médiéval témoigne parfaitement de l'interaction de ces deux cultures qui se mêlent et s'entremêlent au sein de la littérature. Aux XIIe et XIIIe siècles, nous pouvons parler d'âge d'or de cette rencontre qui est liée à plusieurs traits caractéristiques de l'histoire culturelle du XIIe siècle à savoir le développement de la littérature courtoise, qui réfléchit sur la classe chevaleresque, l'irruption du folklore dans la littérature savante et enfin, l'évolution de l'Eglise à l'égard de la culture populaire. Cette évolution, qui tranche avec la répression du Haut Moyen Age, va permettre à certains courants littéraires de trouver un nouvel essor.
C'est notamment le cas en ce qui concerne le merveilleux, clé de l'imagination collective, qui va régner en maître dans la culture populaire du Moyen Age. Au sein du merveilleux médiéval, coexistent trois registres de surnaturel : celui du miraculeux, qui est le surnaturel proprement chrétien, celui du magique, qui est le surnaturel satanique lié à la sorcellerie et à la magie et enfin celui du merveilleux , qui est considéré comme le surnaturel non-chrétien [...]