Peut-on se mentir à soi-même ? Corrigé dissertation

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Présentation du document :

Modèle rédigé de dissertation sur les thèmes de la vérité et de la raison dont le sujet est : Peut-on se mentir à soi-même ? Dissertation au format pdf, word et odt à télécharger

Description du document :

Dissertation de philosophie entièrement rédigée qui nous interroge sur notre légitimité et notre capacité à pouvoir s’auto-dissimuler la vérité.
Il nous questionne également sur notre relation au mensonge et à la vérité mais aussi à la conscience
et à l’inconscient.

Il s’agit ici de comprendre à quel point nous pouvons nous faire confiance et si le mensonge à soi
est quelque chose de nuisible ou si au contraire il peut être nécessaire.

Problématique : Peut-on se mentir à soi-même ?

Extrait de la dissertation :


Le mensonge est le fait de dissimuler la vérité, ou alors de dire quelque chose qui n’est pas la vérité ou qui s’en éloigne considérablement. Il peut également être l’acte de tromper quelqu’un en déguisant, dissimulant ou inventant des faits. Se mentir reviendrait dès lors à ne pas vouloir regarder la vérité en face, de se convaincre ou de se persuader d’une chose fausse. Dans le premier cas, il s’agit d’un acte qui soit plutôt volontaire, conscient, tandis que dans le second cas, il semblerait qu’il s’agisse d’un acte plutôt involontaire, inconscient, relevant plus d’une forme de mauvaise foi que de réelle tromperie. Le fait de mentir repose donc sur le fait de dissimuler la vérité. Nous observons une réflexion du soi dans l’expression « soi-même » : il s’agit du « je » exclusif, le « je » qui ne rencontre aucune altérité et dont l’existence n’est pas conditionnée par celle des autres.

[...]

Finalement, nous pouvons affirmer que l’attitude consistant à s’en tenir aux faits, de rester pragmatique peut faire du mensonge à soi-même une aporie. Le mensonge résulte de cet acte de prononcer une parole fausse, qui s’éloigne totalement ou partiellement de la vérité. Or, lorsqu’il y a un mensonge, il doit y avoir un récepteur : celui à qui l’on ment. En l’occurrence, dans le cadre de notre questionnement, nous constatons que nous sommes à nous-mêmes nos propres émetteurs et récepteurs, et ce, de manière simultanée. Cela pose donc un premier problème dans la mesure où la conscience est unique. Le second problème réside dans la contradiction existant au cœur même du mensonge à soi-même.

[...]

Dès lors, il existe un déchirement entre la réalité et la vérité. Le mensonge à soi-même semblerait évoluer dans ce problème de vérité tandis que le mensonge aux autres relèverait plutôt d’un problème de réalité. En mentant à quelqu’un, nous tentons sciemment de changer sa perception de la réalité. Tandis que si l’on se ment à soi-même, c'est que l’on a mal perçu, mal jugé, mal connu, etc. Il ne semble exister finalement aucune différence entre l’honnêteté et le mensonge lorsque cela nous concerne directement. En effet, Kans Kelsen, dans Théorie générale des normes (1979) explique que : « L'opposé de la valeur « véracité » est le « mensonge », tandis que l'opposé de la vérité est l'erreur. La norme morale interdit de mentir, c'est-à-dire de formuler sciemment un énoncé faux. Néanmoins, aucune norme n'interdit de se tromper, de commettre une erreur. Celui qui pense quelque chose de faux et l'énonce parce que, par erreur, il le tient pour vrai, ne viole aucune norme ; son action n'est pas contraire à l'interdiction qui ne pourrait être qu'une interdiction morale ».

Sommaire du document :

Analyse du sujet :
- Notions en jeu
- Présupposés
- Choix du type de plan

Plan de la dissertation :
Introduction

I) Il semblerait a priori impossible de se mentir à soi-même


A. Conscience de soi et vérité
B. Transparence à soi
C. S’en tenir aux faits : une vérité pragmatique

II) Néanmoins, il nous est toujours possible d’être de mauvaise foi


A. La mauvaise foi : un principe qui nous rend indignes de confiance
B. Perceptions et connaissances fausses

III) Vers une attitude honnête et méfiante : plusieurs vérités peuvent coexister


A. « Quiconque énonce une chose qu'il croit ou qu'il s'imagine être vraie, bien qu'elle soit
fausse, ne ment pas » - Saint Augustin
B. Déchirement entre la vérité et la réalité

Conclusion

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