Les thérapies familiales : Dossier psychologie

Dossier complet de psychologie sur les thérapies familiales. Document très développé et très bien structuré (Voir plan).

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Elle se développe il y a à peu près 50 ans aux États-Unis. Il existe plusieurs écoles avec des théories qui sont distinctes. Ce sont des théories en plein développement suffisamment ancien pour en faire une théorie mais aussi suffisamment jeune pour dire qu’on a pas assez de recul. Tout cela s’appuie sur la théorie des systèmes. Nous allons voir comment ces écoles se sont plus ou moins appuyés sur certaines choses.
Lorsque l’on est thérapeute familial, il est important de savoir que l’on ne va pas changer radicalement la dynamique des interactions de la famille que l’on reçoit. Et il est important, de même, de pouvoir le faire comprendre aux personnes qui demandent de l’aide. Avoir pour objectif de « rendre service », semble adéquat, tant vis-à-vis de l’attente qu’ont les patients que vis-à-vis du travail que l’on va réellement pouvoir effectuer.

Face à un couple, on est souvent frappé par une chose : chacun des partenaires se présente comme un psychanalyste expert de l’inconscient de l’autre : « Je sais ce qu’il lui arrive, il n’a pas réussi à couper le cordon avec sa mère ». C’est une attitude symptomatique de trois paramètres de la thérapie :
-la difficulté de changer
-la difficulté à vouloir changer
-le fait qu’entreprendre de changer n’est possible que lorsque l’on est assuré de rester le même.

La thérapie familiale peut être importante pour un individu seul : traiter un patient, c’est parfois ne pas s’affranchir de rencontrer son entourage. De façon plus large, il n’y a pas de prise en charge efficace si l’on ne considère que l’individu, détaché de sa famille et de son entourage. D’autre part, le psy peut être aidé dans son travail avec le patient, en individuel, s’il rencontre ses proches, s’il voit de quelle manière et dans quelle mesure ils acceptent de participer à la démarche de soin : la famille vient aider le psy à faire son travail.
Cette idée doit actuellement se frayer un chemin face à la résistance massive qu’elle suscite en France, où le présupposé qui est le plus répandu est que rencontrer la famille risquerait d’amplifier ou de faire naitre un sentiment de culpabilité lié à la pathologie [...]