Fiche de lecture : Le développement durable, Yvette Veyret

Cette fiche de lecture reprend l’ouvrage d’Yvette Veyret de 2007 publié par Sedes. C’est un ouvrage collectif et thématique qui aborde les thèmes liés au développement durable.

Cette fiche convient dès la licence ou la classe préparatoire, jusqu’au master et aux concours de l’enseignement.

La première partie est théorique et fixe la définition du développement durable, son histoire et les moyens de le mesurer. La deuxième partie est thématique et interroge le développement durable de l’eau, des forêts ou de l’énergie. La troisième partie s’arrête sur le volet durable des activités humaines, tandis que la dernière partie interroge la durabilité des risques.

Travail de très grande qualité, très bien structuré et détaillé.

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Le développement durable pose tout d’abord un certain nombre de questions de départ. La première est évidemment celle de la définition du développement durable étant donné que l’expression est un oxymore. De même, on peut se demander ce que l’on entend par développement dans l’expression « développement durable ». Inversement, cela revient à se poser la question de l’existence de développements non durables. L’autre terme, la durabilité interroge également. En effet, pourquoi avoir choisi durable en français et pourquoi pas soutenable comme en anglais. On peut également se demander sur la temporalité que le terme de durable implique. Enfin, le développement durable pose la question des acteurs et des échelles impliqués et concernés dans les processus à mettre en œuvre.

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Le rapport Meadows en 1972 est le point de départ du développement durable moderne. Il envisage un avenir noir pour la planète et ses ressources. Il prend en compte l’évolution de la population mondiale, de la pollution et des ressources naturelles. Les propositions sont de stabiliser la population dès 1975, de diviser par quatre la consommation des ressources naturelles non renouvelables et la pollution. Ce rapport est contextuel et les énergies renouvelables actuelles étaient alors inconnues. Cela mène à la conférence de Stockholm en 1972 et la mobilisation mondiale n’a pas cessé d’augmenter jusqu’en 1992 et la conférence Rio.

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Les conséquences pour l’environnement sont un fort accroissement de la teneur en nitrates des eaux des nappes phréatiques et des cours d’eau à cause des engrais. Les produits phytosanitaires ont également des conséquences sur la faune, la flore et les sols. La mécanisation a souvent accéléré les processus d’érosion des sols. L’irrigation a aussi de nombreuses conséquences comme la baisse du débit de certains cours d’eau comme les affluents de la mer d’Aral. 40% de la production agricole mondiale proviennent des 18% de terres labourables irriguées.